Notre première prospection du 31 mai 2006 a été un demi-succès pour les objectifs à atteindre, mais par contre les deux lieux méritent d'être prospectés. Nous étions dix. Pour plus de détails voir la fiche technique N° 2.
Le mont Gerbizon (1064 m) est d'accès facile (à condition de savoir lire la carte) par une petite route qui n'en finit pas de monter, d'abord dans une hêtraie, puis une sapinière à la fin de la route goudronnée qui se termine par une partie vaste et relativement plate. Espace pour stationner 10 voitures sans problème.
Le mont se partage donc entre le hêtre et le sapin blanc.
Nous avons visé le sommet en pensant atteindre une table d'orientation qui se trouvait en réalité en contrebas dans un lieu surplombant la Loire. Elle reste donc à découvrir.
Sommet du mont Gerbizon
Le suc d'Emeral (1038 m) à deux lieues est une magnifique hêtraie que plus personne ne doit visiter puisque nous n'avons pas trouvé au départ le chemin qui en fait le tour, sûrement envahi par les herbes. Nous l'avons rejoint en basculant sur le bas d'une autre face après le passage par le sommet.
Hêtraie du suc d'Emeral
Myosotis : Myosotis silvatica
Genêt à balais : Sarothamnus scoparius
Pied de poule : Lotus corniculatus
Halte de midi au restaurant "Aux genêts d'or" sur la D9 à la sortie de Retournac en direction de Craponne-sur-Arzon, repas au chaud pour compenser de la température externe de 4° à 8° le matin. Cuisine familiale à un prix plus que raisonnable et une chef de cuisine heureuse de nous recevoir.
Les membres de l'atelier "Territoires" qui ont participé à la prospection
Sur le retour, halte au village de Chamalières-sur-Loire pour une visite de son église et du reste de son cloître devenu Mairie, visite qui faisait suite à celle du matin à l'église de Beauzac et ses quatre cloches aux quatre vents.
Église de Chamalières-sur-Loire
Mise au tombeau (église de Chamalières-sur-Loire)
Pierre tombale (église de Chamalières-sur-Loire)
Clocher de l'église de Beauzac
Nous avons trouvé une petite touffe de Collybia dryophila et quelques jeunes sur une plaque de mousse et une Amanita citrina d'un âge certain dont une grande partie abandonnée aux limaces. En dehors des caractères typiques volve, anneau et couleur jaune délavé, l'odeur de rave nous éloigne de A. gemmata et nous confirme la détermination. Pour le dernier, un petit mycène gris sur arbre pourri à terre, reste à déterminer.
Collybie des arbres : Collybia dryophila